Assemblée Générale 2023

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Après une année 2021 exceptionnelle, le chiffre d'affaires des jardineries a reculé de 10% en 2022, en raison de l'inflation, du retour à la normale post-confinement, et d'une sécheresse sans précédent. Malgré ce contexte difficile, la Fédération des Jardineries et Animaleries de France présente un bilan modérément optimiste du secteur. A cette occasion, le secteur s'est réuni au siège du Groupe Botanic à Archamps pour échanger sur les dernières actualités et célébrer le travail accompli, malgré les défis.

Après deux années de forte croissance liée à la pandémie, le secteur des jardineries a connu en 2022 une contraction de ses ventes de 10 %, affectant tous les segments du marché des jardineries. Le domaine du jardin a subi le plus gros coup, avec une chute de 14% du chiffre d'affaires, tandis que les ventes de produits pour la maison ont régressé de 7%. Le secteur de l'animalerie a toutefois mieux résisté, limitant sa baisse à 4%, soutenu par l'augmentation des prix de l'alimentation pour animaux.

Néanmoins, malgré ces défis, la croissance du chiffre d'affaires des jardineries depuis 2019, année prépandémie, reste positive à 8%. Cependant, l'inflation persistante et la faiblesse du moral des consommateurs annoncent des mois à venir potentiellement difficiles pour le secteur.

La Fédération compte désormais 1551 points de vente adhérents répartis entre 66 enseignes et groupements d'indépendants, représentant près de 21 000 salariés.

Plusieurs projets collectifs ont été lancés en 2022, soutenus par l'activité constante des groupes de travail internes de la Fédération:

• Les commissions paritaires ont signé un accord sur les frais de santé de la branche, un avenant sur les salaires, et ont mené des travaux sur un accord de classification.

• Le Comité Végétal a accompagné ses membres sur les changements dans la réglementation concernant le végétal et le développement durable. En collaboration avec Valhor, un interprofessionnel, il a œuvré à optimiser la logistique entre les producteurs. La Fédération a également conclu un accord historique avec l'opérateur logistique Container Centralen et a poursuivi ses efforts en faveur du recyclage des pots horticoles.

• Le Comité Animalerie a poursuivi le développement du label Bien-Être des Animaux, qui compte désormais 201 animaleries accréditées. Il a également rédigé les certificats d'engagement et de connaissance, en conformité avec la loi contre la maltraitance animale.

• Le Comité Développement Durable a aidé ses membres à comprendre les évolutions législatives liées au développement durable, notamment la loi Climat et Résilience. Il a assisté à l'implantation de nouvelles filières REP, a contribué à l'élaboration d'un plan de sobriété énergétique et a défini des stratégies d'économie d'eau spécifiques au secteur des jardineries et animaleries. Il a également continué à déployer des bornes Rekupo dans les magasins, avec 253 bornes déjà en place et 2,8 tonnes de déchets collectés.

• Le Comité Opérationnel Communication a concentré ses efforts sur la représentation de la Fédération lors du salon du végétal et a activement promu la Semaine du Jardinage pour les écoles.

Lors de l'Assemblée Générale, la Fédération a eu le plaisir d'accueillir le philosophe franco-suisse Dominique Bourg, qui a abordé l'importance de la Transition écologique. Face aux défis environnementaux actuels tels que le réchauffement climatique, la montée du niveau des océans et les changements climatiques, il est essentiel de repenser le rapport de la société à l'environnement afin de garantir la durabilité de la planète.

L'événement a également été marqué par la fin du mandat de Benjamin Dejardin, qui a présidé la Fédération pendant 5 ans. Son mandat a été marqué par la refonte de l'identité et du fonctionnement de la Fédération, ainsi que par la gestion de la crise du COVID-19. C'est dans ce contexte qu'Emmanuelle Marvie a été investie en tant que nouvelle Présidente.

Les défis majeurs à relever pour le secteur des jardineries et des animaleries incluent la transition écologique, avec un accent particulier sur la crise de l'eau, l'amélioration de l'attractivité des métiers du secteur, l'importance croissante de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), le potentiel de l'Intelligence Artificielle (IA) et l'engagement envers le bien-être animal. Pour faire face à ces enjeux, une feuille de route sera élaborée dans les prochains mois. Pour le défi spécifique concernant la gestion de l'eau, un partenariat solide avec Valhor, l'interprofession du végétal, sera déterminant. Emmanuelle Marvie est déterminée à guider la Fédération pour surmonter ces défis.

La Fédération remercie tous les participants pour leur contribution à cette journée riche en échanges et reste déterminée à relever les défis à venir.

Rapport d'activité Juin 2023